Les fausses excuses pour ne pas se donner le temps…

Tout autour de moi, j’entends cette remarque « j’aimerai bien faire ceci, cela, mais je n’ai pas le temps »…

Au travail, à la maison, c’est le grand refrain à la mode, le leitmotiv par excellence!

Je le sais, je l’ai dit par le passé, et c’est vrai de temps en temps plutôt dans le sens « je suis fatiguée, découragée… », ce qui est humain et normal.

Dans la bouche de certains, certaines, j’ai quelques doutes car ils sont liés à des efforts à fournir, ou à des changements d’habitude. Le changement fait peur, mais ne pas affronter ses peurs c’est ne pas évoluer malheureusement…

Je m’explique: par exemple, manger sain, faire du sport, faire un effort pour sortir quand il fait froid, aller voir son vieux parent, donner des prétextes pour éviter de le faire, posez-vous la question: il y a parfois de grosses excuses inexcusables, non?

Soyons francs, il y a aussi une part d’égocentrisme, d’égoïsme, et aussi une totale inconscience de l’importance de prodiguer du bien à son corps et à son esprit.

Il n’y a pas que le travail et le sexe dans la vie malgré ce que pensent beaucoup de mes congénères…

Il y a l’amour de la famille, l’amitié sincère et durable des vrais amis à entretenir et à voir le plus souvent possible, l’importance de profiter de ses enfants qui grandissent vite, de nos parents qui vieillissent (les miens ont dépassé les soixante-dix ans, c’est pourquoi chaque grand pont, chaque moitié de vacances leur est réservée, ce ne sont pas des photos de vacances sans eux qui tiendront dans mes souvenirs, je veux le moins de regrets possibles…).

De même, je n’ai qu’un corps, autant l’entretenir le plus longtemps possible en mangeant mieux et en allant aux cercles de la forme…

Je ne suis pas exceptionnelle et voici mon emploi du temps: divorcée, garde alternée avec deux enfants, aucune aide financière (garde alternée= pas d’aide) avec un salaire d’infirmière, 39h30 sur mon profil de poste chaque semaine au travail du lundi au vendredi  avec 2 heures quotidiennes de trajet pour  aller au travail; lever à 5h, retour à 19h à la maison, quand je ne fais pas mon sport (en moyenne 3 heures de sport par semaine) et là retour à 21h…Sans oublier de courir après les erreurs administratives continuelles…Merci pour cette surcharge de travail au passage (3 ans sans carte de sécurité sociale, un an que j’attends mon permis de conduire avec le nouveau prénom….)

En sus, je n’oublie pas de faire les courses et le ménage, de recevoir ou d’ aller voir des amis, et, comble du bonheur, de lire énormément grâce à la bibliothèque de Meulan.

Je ne suis pas une extra-terrestre, je me réserve le droit à la paix intérieure et à la bonne santé si possible en m’accordant l’essentiel:  de l’amour et du respect pour ceux que j’aiment et moi même.

J’observe autour de moi que ces valeurs sont souvent sacrifiées au niveau des priorités, dommage.

La maltraitance de son corps, de ses proches, sont, à mon sens,  responsables de bien de maladies, de dépressions, de problèmes de communication.

Quand il n’y pas de temps pour le plus important, un jour il est trop tard. Vos parents partiront dans tous les sens du terme, vos enfants se détacheront de vous, votre corps trop nourri et enfumé (pour les fumeurs que je vois mourir à petits feux, c’est le cas de le dire…) vous fera souffrir plus tôt que prévu…Et cela m’attriste…

Autour de moi,  je vois trop de gens tournés vers leur bien-être immédiat, sans réfléchir aux conséquences au long terme. C’est bien de paresser, de s’isoler de temps en temps, de se réfugier derrière un écran… N’oublions pas la relation humaine, la vraie, pas celle tordue du monde du travail.

Métro, boulot, dodo, télévision, portables, jeux…J’oppose ou j’y associe plutôt marche à pieds, ballade dans la nature, sport, aider les autres dans le monde réel, rencontrer des amis, câliner ses animaux, garder une relation privilégiée avec ses enfants…

Quand vous changez d’avis à la dernière minute pour vous désengager d’un dîner avec une amie, pour quelque chose de plus rigolo qui se présente à faire, ou pour régler des problèmes administratifs, réfléchissez avant….Vous blesserez peut être quelqu’un de précieux à vos yeux pour des broutilles, en invoquant une excuse dont l’ami ne sera pas dupe.

Quand vous dites dix fois que vous allez vous remettre au sport (c’est encore un exemple) et que les années passent parce que vous n’avez pas le temps, soyez franc avec vous même, c’est vous qui n’en avez pas envie, vous qui n’êtes pas prêt. Là, je trouve que c’est honnête et responsable. Il n’y a pas de mal. Je trouve juste énervant ces « je n’ai pas le temps » à tout bout de champ. C’est lassant à entendre…

Sur ces quelques mots, prenez le temps de passer une bonne soirée, ou journée, de vous réconciliez avec vos proches s’il y a besoin, de traiter votre corps, unique de votre naissance à votre dernier battement de coeur, avec amour.

prendre le temps

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2 commentaires Ajouter un commentaire

  1. Sissi Piriou dit :

    C’est bien vrai, il faut prendre le temps de faire ce qui est important pour nous et refuser de se laisser phagocyter par ce compte moins pour nous. Un travail de longue haleine parfois :/ je rédécouvre ton blog, que je ne voyais plus dans mon lecteur de blogs WordPress.

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    1. Fantine Aime dit :

      Merci de ton commentaire. J’avais changé de numéro de portable, et quand j’ai voulu l’actualiser sur le blog, il m’a considéré comme un intrus et envoyait code de sécurité sur ancien numéro, j’ai refait celui ci qui est la suite. Oui, on nous considère comme des personnes dévouées et n’ayant du coup pas le droit de se plaindre, c’est quoi ce délire??!! Bonne semaine! Fantine

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