Ne pas confondre intelligence et culture!

Une évidence énoncée de cette façon, mais pas pour tout le monde, malheureusement.

Certaines personnes se servent de l’arme culturelle pour faire une distinction supplémentaire de leur supériorité supposée. Bref rappel: nous sommes tous humains, de la même espèce, avec une durée de vie limitée, où, cultivé ou non, riche ou pauvre, blanc ou noir, nous finirons tous au cimetière.

La culture est un atout pour comprendre les interactions, les conséquences, partager des points communs, éviter les répétitions (par exemple, une solide connaissance de l’histoire permet de repérer les ressemblances d’une époque à l’autre, parfois seuls les « habits » changent…).

Une culture littéraire permet de bien comprendre, de bien analyser et d’ interpréter le langage oral et écrit, évite les quiproquos et regroupe les personnes par affinités, tout en permettant de ne pas confondre pédagogie, démagogie et faits réels…

Une bonne connaissance des codes sociaux permet une ouverture et un échange à tous les niveaux, c’est un gage de bonne navigation et développe nos compétences sociales.

Une culture religieuse fédère une communauté et peut être le chemin vers une ouverture spirituelle, même si je suis convaincue que l’on peut-être spirituel sans être religieux.

Cet ensemble culturel est une question d’équilibre entre culture familiale, sociétaire, l’inné et l’acquis. Quand il y a intégrisme dans un seul domaine, où est la preuve d’intelligence?

Un pédant qui étale sa culture comme de la confiture sur une tartine et qui méprise une partie de la population qui ne possède pas cette culture pour des raisons X ou Y, ne mérite pas le titre d’individu intelligent, même s’il est bardé de diplômes!

Je dis cela car je connais des personnes qui ne disent « bonjour » au travail qu’aux personnes ayant une quantité de diplômes au moins égale à la leur!

Comme quoi on peut être très cultivé tout en étant un (e) parfaite (e) imbécile!

Je suppose que ces personnes grandiloquentes avec une très forte estime de leur ego, ne sont jamais malades…C’est à se demander si  elles sont dispensées d’aller  aux toilettes évacuer les déchets produits par leur corps comme le commun des mortels…Seraient-elles au-dessus de ces besoins physiologiques très ennuyeux qui vous placent à égalité avec le « bas peuple »? Voyons, voyons, je m’égare…

Avoir énormément d’argent et ne fréquenter qu’un certain niveau social n’arrange guère la qualité neuronale: il est très facile de juger l’autre en se basant uniquement sur son statut social et financier.(Je pense à un certain patient quand j’étais à l’hôpital, qui avait fait la remarque à une aide-soignante que c’était honteux que quelqu’un d’aussi pauvre, de peau noire, et qui vide des peaux de chambre, ne soit pas atteint d’un grave cancer alors que lui, qui ne fréquente que la « haute société » etc, le subisse… Au passage, vous admirerez le commentaire raciste ultra-violent… La remarque, prise intégralement, est très raciste également ) .

Avoir un haut QI ne garantit pas d’avoir une bonne intelligence sociale aussi dans le sens où il nous est très difficile d’intégrer des codes sociaux qu’on juge souvent chargés, pompeux, inutiles… Un haut QI isole si on n’a pas la fibre empathique développée.

Le principal, à mon avis, est de rester humble et de ne jamais prendre la grosse tête, c’est le meilleur moyen d’évoluer vers le haut, et surtout, d’apprendre!

La fainéantise est parfois un obstacle à la culture et l’évolution de l’intelligence, c’est bon pour le moral de temps en temps de mettre les neurones en vacances, mais certainement pas de façon perpétuelle! En outre, cela suppose que d’autres personnes se mobilisent à sa place et se fatiguent encore plus, c’est donc la porte ouverte aux erreurs, à l’assistanat que je déteste tant: ne pas confondre « aider » et « faire à la place de », où est l’acte éducatif qui va responsabiliser l’autre?

Je ne veux évidemment pas généraliser, il y a toujours des exceptions à tous les niveaux, et je répugne à « catégoriser  » les autres humains dans des cases, comme les « psychorigides » aiment le faire. Cependant, j’observe, et je mets par écrit mes observations, le plus objectivement possible.

La culture est bénéfique en fonction de ce qu’on en fait, en ne la plaçant pas au centre de sa vie, de son petit cercle social, mais en l’agrandissant et en la partageant. Elle ne doit pas diviser ou isoler, quel est l’intérêt d’agir ainsi dans notre courte existence terrestre?

Cultivez votre esprit curieux, émerveillez vous, aimez les autres sans conditions car se cacher derrière la culture et la flatterie ne vous grandit pas pour changer de ce marasme ambiant…

La_culture_c_est_la_memoire_de_l_intelligence_des_autres_-147163

2 commentaires Ajouter un commentaire

  1. Brigitte B dit :

    Cultivons l’intelligence du cœur….

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    1. Fantine Aime dit :

      Tout simplement…

      J’aime

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